La vie d’Eric en bref:
Eric Liddell est né 1902 en Chine de parents écossais. Il passe une partie de son enfance en Chine, puis part en Grande Bretagne pour ses études. Pendant ses études, il pratique le rugby et l’athlétisme. En 1924, il participe aux Jeux Olympiques de Paris. En 1925, il retourne en Chine comme missionnaire. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fait évacuer sa femme et ses enfants au Canada, mais reste lui-même en Chine (qui est en guerre avec le Japon). Il est interné dans un camp de prisonniers où il meurt en 1945, d’une tumeur au cerveau.
Toute la vie d’Eric Liddell est intéressante. Mais aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur l’histoire de sa participation aux Jeux Olympiques. En effet c’est un bel exemple d’un croyant qui met Dieu à la première place dans sa vie.
L’histoire d’Eric aux Jeux Olyimpiques:
“ Il ne va pas tenir, il n’y arrivera pas, ce n’est pas possible!”
“L’Écossais volant” a pris la tête de la course, il court même plus vite que les Américains qui sont pourtant des champions.
– Mais il se croit au 100 mètres! On ne peut pas courir un 400 mètres ainsi!
– Il a déjà couru 200 mètres…
– Il ne va pas tenir!
Nous sommes à Paris, aux Jeux Olympiques de 1924: c’est la finale des 400 mètres de course à pied.
Mais qui est donc cet “Écossais volant” et pourquoi étonne-t-il tout le monde?
Notre histoire commence bien loin de Paris, dans une petite ville de Chine. C’est là que le petit Eric Liddell est né le 16 janvier 1902. Eric est le deuxième enfant d’un couple de missionnaires écossais qui travaillent pour la Société Missionnaire en Chine. Il passe les 5 premières années de sa vie en Chine. Puis il part en Angleterre pour étudier dans un internat. Le responsable de l’internat se rappelle d’Eric comme d’un garçon “sans aucune vanité”. A l’âge de 18 ans, Eric entre à l’université pour étudier la science.
Mais la science n’est pas la seule occupation d’Eric. Il aime le sport et il court très vite. Il joue au rugby, un sport qui ressemble un peu au foot. Et avec son équipe, il gagne 7 coupes du monde.
Mais pardessus tout, Eric aime Dieu et il aimerait que d’autres puissent apprendre à le connaître. Eric a mis Dieu à la première place dans sa vie. Un jour, il retournera en Chine annoncer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ aux Chinois. Pour le moment, Eric étudie. Cela lui donne l’occasion de pratiquer le rugby et la course à pied. Mais Eric se rend compte qu’il ne peut pas pratiquer 2 sports à haut niveau. Il faut choisir. En vue des Jeux Olympiques de 1924 à Paris, il arrête de jouer au rugby pour s’entraîner à la course à pied. Il courra le 100 mètres. C’est là qu’il est le meilleur. D’ailleurs les Anglais espèrent bien qu’il gagnera la médaille d’or.
Les Jeux Olympiques approchent, Eric s’entraîne. Bientôt les dates exactes des courses vont être annoncées! Plus que 6 mois jusqu’aux Jeux Olympiques. Ça y est, les dates sont annoncées! Eric va enfin savoir quel jour il courra. Mais là un choix difficile se présente à Eric. La finale du 100 mètre de la course à pied se déroule un dimanche.
Le dimanche… c’est un jour pas comme les autres jours de la semaine. C’est le jour où le Seigneur est ressuscité, après être mort sur la croix pour nous pardonner nos péchés et nous donner sa vie. Chaque dimanche est comme une nouvelles fête pour se rappeler que Jésus est ressuscité. Le dimanche, Eric va à l’église, il passe du temps avec sa famille ou ses amis. Ce jour-là il ne travaille pas et il ne fait pas non plus de sport. Et voilà que la finale des 100 mètres se déroule un dimanche!
Que va faire Eric? Va-t-il faire une exception et courir un dimanche? Va-t-il renoncer aux Jeux Olympiques…
Eric fait son choix. Il a mis Dieu à la première place dans sa vie. Il ne veut pas courir un dimanche. Eric décide de ne pas courir les 100 mètres. A la place, il s’inscrit pour les 400 mètres de la course à pied. Même s’il n’est pas aussi bon aux 400 mètres, il a déjà couru cette distance et il lui reste 6 mois pour s’entraîner.
Les Jeux Olympiques approchent, Eric prend le bateau avec l’équipe sportive d’Angleterre pour aller en France. Les autres membres de l’équipe olympique d’Angleterre sont fâchés. Comment Eric peut-il mettre Dieu au-dessus de la possibilité de gagner une médaille, peut-être même une médaille d’or, pour leur roi. Mais Eric a fait son choix et il ne change pas d’idée. Il veut servir le Roi des rois.
Le dimanche de la finale du 100 mètres est arrivé. Et comme il en a l’habitude, Eric se rend à l’église. C’est même lui qui prêche ce jour-là à l’église écossaise de Paris. La journée se termine. Eric n’a pas couru les 100 mètres.
Paris, le 11 juillet 1924, c’est la finale des 400 mètres de la course à pied. Eric est là, sur la ligne de départ. Avant de se mettre à sa place sur la piste de course, il a serré la main de chacun des coureurs. C’est le moment, tous les coureurs se placent derrière la ligne de départ. A vos marques, prêts… partez!
“ Il ne va pas tenir, il n’y arrivera pas, ce n’est pas possible!”
“L’Écossais volant” a pris la tête de la course, il court même plus vite que les Américains qui sont pourtant des champions.
– Mais il se croit au 100 mètres! On ne peut pas courir un 400 mètres ainsi!
– Il a déjà couru 200 mètres…
– Il ne va pas tenir!
On dirait que le temps c’est arrêté, que la course ne va pas finir. Et pourtant, la course ne dure que 47,6 secondes. C’est un nouveau record mondial. Eric Liddell vient de gagner la course des 400 mètres. C’est un triomphe. Tout le monde l’acclame.
Mais Eric a décidé de mettre Dieu à la première place dans sa vie, et il dit: “Le secret de mon succès aux 400 mètres, c’est que j’ai couru les 200 premiers mètres aussi vite que j’ai pu. Et en suite pour les 200 mètres suivants, avec l’aide de Dieu, j’ai couru encore plus vite.”
L’année suivante, Eric par pour la Chine, parler de la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus aux Chinois. C’est là qu’il va passer tout le reste de sa vie, malgré la guerre et la maladie. Il est mort en 1945, d’une tumeur au cerveau, dans un camp de prisonniers de guerre.
Eric avait “achevé la course” (2 Timothée 4: 8). Avec l’apôtre Paul, il aurait pu dire: “Je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.” (Philippiens 3: 13 – 14)
Et toi, veux-tu, comme Eric, mettre Dieu à la première place dans ta vie?
Enseignement de l’histoire d’Eric:
Cher moniteur, chère monitrice, nous espérons que l’histoire d’Eric t’a inspiré et que tu pourras l’utiliser pour enseigner tes élèves.
Nous aimerions cependant te rendre attentif à des dangers qui peuvent se présenter.
- En entendant cette histoire, les enfants peuvent penser que s’ils mettent Dieu à la première place dans leur vie, alors Dieu va d’office les récompenser immédiatement. Ce n’est pas ce que la Bible enseigne. Alors si un enfant ne voit pas la récompense arriver, il peut se mettre à douter de Dieu, et le rejeter.
- Un autre danger, c’est qu’un enfant développe une attitude de marchandage avec Dieu, qu’il cherche uniquement à obtenir quelque chose de Dieu, sans que son cœur soit vraiment attaché à Lui.
Pour éviter ces dangers, il nous faut enseigner aux enfants ce que la Bible dit à ce sujet et qui est exposé ci-dessous:
Dieu récompense ses enfants qui le mettent à la première place:
- J’honorerai celui qui m’honore. 1 Samuel 2: 30
- Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6: 33
Mais, sur la terre, les enfants de Dieu doivent s’attendre à des difficultés:
- S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. Jean 15: 20
Certains des enfants de Dieu ne recevront la récompense qu’au Ciel:
- D’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection. Hébreux 11: 35
- Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de la vie. Apocalypse 2: 10
Le verset suivant résume bien ce thème et les enfants pourraient l’apprendre par cœur.
Jésus répondit: Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou es frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, de enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans les siècles à venir, la vie éternelle. Marc 10: 29 – 30
Cher moniteur, chère monitrice, nous espérons que tu pourras utiliser l’histoire d’Eric pour encourager tes élèves.
Si tu cherches d’autres idées d’enseignement pour les enfants grâce au sport, tu peux consulter cet article du site Choisis la vie: Jeux Olympiques à Tokyo.
Chaleureuses salutations. Fr. Arsène et Sr. Clarisse