L’apôtre Paul travaillait avec des équipes. Il a écrit :
« Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Et Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? » 1 Corinthiens 12 : 27-30
Dans une église, il y a plusieurs services différents, certains s’occupent de la louange, d’autres de la prédication ou de l’accueille. On ne s’attend pas à ce qu’une personne s’occupe de tous les services liés à la vie de l’église.
Eh bien, c’est la même chose pour le service auprès des enfants. Le moniteur n’est pas un « homme-orchestre ». Il est plutôt l’un des musiciens de l’orchestre. Nous devons chercher à identifier nos dons, puis à les utiliser pour la gloire de Dieu. Cela nous procurera plusieurs avantages.
Premièrement, si nous servons dans le cadre de nos dons, alors, il y a plus de chance que notre service soit de bonne qualité. Donc les enfants auront du plaisir à venir à l’école du dimanche.
Deuxièmement, si nous travaillons en équipe et que nous nous concentrons sur nos dons, alors il y aura plus de diversité. Quand nous sommes seuls, nous avons tendance à toujours faire la même chose. Et notre façon de faire ne peut pas convenir à tous les enfants. Nos différences nous permettent de mieux nous occuper des enfants qui sont tous différents.
Troisièmement, si nous travaillons en équipe, nous risquons moins de nous épuiser. Si on essaye de tout faire seul, on ne dure pas longtemps. Prenons l’exemple de Moïse. Son beau-père lui avait conseillé de mettre en place une équipe pour l’aider à juger le peuple, et c’est ce qu’il avait fait. (Exode 18 : 13-26). Malgré cela, Moïse a ressenti la solitude et le désespoir au point de vouloir mourir. (Nombres 11 : 10-15). Quand nous arrivons au point où nous voulons tout abandonner, nos co-équipiers peuvent nous aider à reprendre courage. « Deux valent mieux qu’un. (…)Car s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever. » Ecclésiaste 4 : 9-10.
Cher moniteur, chère monitrice, as-tu des collaborateurs, travailles-tu en équipe ? Si ce n’est pas le cas, nous espérons que tu trouveras des frères et sœurs pour travailler avec toi auprès des enfants.
Chaleureuses salutations. Fr. Arsène et Sr. Clarisse