Nous les moniteurs, nous prenons beaucoup de temps pour préparer les leçons que nous allons enseigner. Et c’est une bonne chose. Mais, l’expérience montre que ce n’est pas nécessairement les leçons que nous enseignons qui ont le plus d’impact dans la vie des enfants.
« Je dois avoir entendu deux ou trois cents leçons (à l’école du dimanche) – mais je n’arrive pas à me rappeler spécifiquement d’aucune d’entre elles. Pourtant j’ai essayé. En revanche je me rappelle de la fois où notre moniteur nous a invité pour un petit déjeuner un samedi matin et m’a traité comme une personne importante. » Bill Wilson (A qui est cet enfant, Ed. JEM, Yverdon, 2004. p. 135)
Est-ce que cela te semble familier ? Mon propos ici n’est pas de dire qu’il ne faut plus enseigner des leçons bibliques, car : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Romains 10 : 17). Mais j’aimerais insister sur un point qui est peu abordé dans les manuels ou les formations pour moniteurs. L’ambiance dans laquelle se déroule une leçon biblique est aussi importante, voir plus, que la leçon elle-même. Une mauvaise ambiance donnera une mauvaise image de Dieu que l’enfant gardera peut-être toute sa vie. Malgré tout ce qu’on pourra lui dire, il n’aura alors pas envie de connaître Dieu.
« Lorsqu’un enfant reçoit une instruction religieuse à l’église : il se souviendra infiniment plus longtemps de ce qu’il a ressenti que de ce qui a été dit. L’atmosphère émotionnelle d’une classe d’éduction religieuse est plus importante que les détails de la leçon. » Dr Ross Campbell (Aimer et agir, Publications ORION, Richmond, 2000, p.199)
Ces deux témoignages nous montrent que l’atmosphère relationnelle et l’atmosphère émotionnelle qui règnent à l’école du dimanche sont très importantes. Et nous pouvons ajouter à la liste l’ambiance spirituelle. Quel esprit agit pendant l’école du dimanche ? Est-ce le Saint-Esprit ? Ou est-ce un esprit de distraction ou tout autre esprit qui ne vient pas de Dieu ?
Je peux raconter une histoire qui captivera tous les enfants. Je sais enseigner une leçon biblique avec des illustrations et des exemples intéressants. Mais je suis aussi la reine des gaffes relationnelles. Parfois je suis injuste avec les enfants. Et il y a des enfants que je n’aime pas. Que faut-il faire ? Nous te proposons d’aborder ces questions dans nos prochaines lettres. Quelle est l’ambiance relationnelle, l’ambiance émotionnelle et l’ambiance spirituelle de notre classe d’école du dimanche ?
Chaleureuses salutations. Fr. Arsène et sr. Clarisse